Michel Laffaille
Artiste Photographe


A PROPOS
Né à Tarascon, Michel Laffaille passe toute sa jeunesse dans la pittoresque commune de Saint-Rémy-de-Provence, mais l’activité professionnelle de son père liée au domaine maritime le fait se déplacer à Marseille à l’âge de 13 ans.
Quelques temps plus tard, en âge d’apprendre un métier, il suit une formation d’ébéniste d’art, mais contre toute attente, l’évidence lui fera renoncer à ce choix et l’attrait de la photographie finira par avoir le dernier mot !
Retour à la case départ, il pratique sa nouvelle passion chez un ami photographe demeurant à Saint-Rémy-de-Provence, mais très rapidement il part sur Arles afin d’y suivre des cours de reportage et de tirage en laboratoire, qu’il peut mettre en pratique pendant les nombreuses manifestations tauromachiques prévues pendant la traditionnelle Féria.
Il côtoie lors des emblématiques rencontres de la Photographie d’Arles, un des fondateurs de cette manifestation annuelle, le photographe Lucien Clergue, qui après avoir examiné ses tirages l’encourage fortement à poursuivre dans cette voie.
1964 de retour dans la cité phocéenne, Michel effectue son apprentissage chez Marcel COEN, homme de talent et poète de l’image, où il passera trois années inoubliables dans l’atelier du maître.
1968, il est appelé sous les drapeaux à Aix-en-Provence, cette période lui permet néanmoins de poursuivre son activité photographique au travers des reportages créés pour l’armée de l’air. 16 mois plus tard, enfin dégagé de ses obligations militaires, il revient à Marseille où en 1970 il entrera à l’atelier de reprographie de la ville pour se spécialiser dans la technique du tirage Noir & Blanc.
Très vite il comprend que la photo fait partie intégrante de sa vie et son goût pour cet art sera matérialisé par de nombreuses expositions réalisées à partir d’images provenant de concerts, comme celui de James Brown (ou une de ses photos lui sera dédicacée par le roi du rythm and blues). Suivront ensuite Manitas de Plata, Tina Turner, Ray Charles, David Bowie, Madonna et bien d’autres qui seront immortalisés sur ses clichés.
Lors de ses multiples vernissages, Michel fait la connaissance de Hubert Agostini peintre haut en couleur et connu du monde artistique international, il deviendra un ami. Dans un contexte similaire, Serge Acier alors reporter photo au journal La Provence et rencontré pendant l’exposition biennale de la galerie Phocéa, le félicitera pour son travail.
L’éclectisme des sujets traités par Michel lui permet de passer aisément des vieilles portes en bois usées par le temps, aux concentrations de motos Harley Davidson puis aux régates, ainsi qu’à de nombreux carnavals à l’instar de celui de Venise.
Malgré son attirance pour le Noir & Blanc, il n’hésite pas à utiliser la couleur en traitant de thèmes tels que les marchés de Provence, les ballades en Luberon et Drôme Provençale accompagné de ses amis. Le côté insolite de certaines scènes et situations vécues sur le vieux port de Marseille l’ont aussi beaucoup inspiré. Son support de référence reste tout de même le film argentique,« je fais de la résistance nous dit-il » !!!
Plus qu’un passe-temps, ce métier pratiqué toute sa vie avec une passion dévorante lui aura permis et lui permettra encore bien longtemps de nous étonner, soyons en sûr !
Salut l’artiste !